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Photo du rédacteurChristophe Emo

Quel Talent Dieu a-t-il déposé en vous ?

Montage vidéo

Dans la liturgie de ce dimanche, le Père donne à chacun sa part de joie et de talents. Ne soyons pas endormis, soyons vigilants, faisons fructifier ce qui nous a été donnés. Au soir de notre vie, nous ne serons pas jugés ni sur la puissance, ni sur l’intelligence, ni sur la réussite sociale ni sur l’argent gagné… Nous serons jugés sur l’amour, et le service du frère… Nous sommes responsables de ces dons, les dons de son amour. Et "longtemps après", à la fin des temps, dont nous ne connaissons ni le jour, ni l’heure, nous dit St Paul, lors du retour du Christ en Gloire, Dieu viendra inaugurer de manière visible, ce royaume qu’il nous avait confié. Comme le maître de la Parabole,  Dieu nous fera raconter ce que nous avons fait de ce don reçu. Et nous pourrons avec Lui « entrer dans la joie du Seigneur ».

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LITURGIE DE LA PAROLE

PREMIÈRE LECTURE

Lecture du livre des Proverbes



Une femme parfaite, qui la trouvera ? Elle est précieuse plus que les perles ! Son mari peut lui faire confiance : il ne manquera pas de ressources. Elle fait son bonheur, et non pas sa ruine, tous les jours de sa vie. Elle sait choisir la laine et le lin, et ses mains travaillent volontiers. Elle tend la main vers la quenouille, ses doigts dirigent le fuseau. Ses doigts s’ouvrent en faveur du pauvre, elle tend la main au malheureux. Le charme est trompeur et la beauté s’évanouit ; seule, la femme qui craint le Seigneur mérite la louange. Célébrez-la pour les fruits de son travail : et qu’aux portes de la ville, ses œuvres disent sa louange !

Psaume 127

R/ Heureux qui craint le Seigneur 

et marche selon ses voies !


Heureux qui craint le Seigneur

et marche selon ses voies !

Tu te nourriras du travail de tes mains :

Heureux es-tu ! À toi, le bonheur !



Ta femme sera dans ta maison

comme une vigne généreuse,

et tes fils, autour de la table,

comme des plants d’olivier.


Voilà comment sera béni

l’homme qui craint le Seigneur.

De Sion, que le Seigneur te bénisse !

Tu verras le bonheur de Jérusalem tous les jours de ta vie.


DEUXIÈME LECTURE

Première lettre de saint Paul apôtre aux Thessaloniciens

Pour ce qui est des temps et des moments de la venue du Seigneur, vous n’avez pas besoin, frères, que je vous en parle dans ma lettre. Vous savez très bien que le jour du Seigneur vient comme un voleur dans la nuit. Quand les gens diront : « Quelle paix ! quelle tranquillité ! », c’est alors que, tout à coup, la

catastrophe s’abattra sur eux, comme les douleurs sur la femme enceinte : ils ne pourront pas y échapper. Mais vous, frères, comme vous n’êtes pas dans les ténèbres, ce jour ne vous surprendra pas comme un voleur. En effet, vous êtes tous des fils de la lumière, des fils du jour ; nous n’appartenons pas à la nuit et aux ténèbres. Alors, ne restons pas endormis comme les autres, mais soyons vigilants et restons sobres.


EVANGILE selon saint Matthieu



En ce temps-là, Jésus disait à ses disciples cette parabole : « C’est comme un homme qui partait en voyage : il appela ses serviteurs et leur confia ses biens. À l’un il remit une somme de cinq talents, à un autre deux talents, au troisième un seul talent, à chacun selon ses capacités. Puis il partit. Aussitôt, celui qui avait reçu les cinq talents s’en alla pour les faire valoir et en gagna cinq autres. De même, celui qui avait reçu deux talents en gagna deux autres. Mais celui qui n’en avait reçu qu’un alla creuser la terre et cacha l’argent de son maître. Longtemps après, le maître de ces serviteurs revint et il leur demanda des comptes. Celui qui avait reçu cinq talents s’approcha, présenta cinq autres talents et dit : ‘Seigneur, tu m’as confié cinq talents ; voilà, j’en ai gagné cinq autres.’ Son maître lui déclara : ‘Très bien, serviteur bon et fidèle, tu as été fidèle pour peu de choses, je t’en confierai beaucoup ; entre dans la joie de ton seigneur.’ Celui qui avait reçu deux talents s’approcha aussi et dit : ‘Seigneur, tu m’as confié deux talents ; voilà, j’en ai gagné deux autres.’ Son maître lui déclara : ‘Très bien, serviteur bon et fidèle, tu as été fidèle pour peu de choses, je t’en confierai beaucoup ; entre dans la joie de ton seigneur.’ Celui qui avait reçu un seul talent s’approcha aussi et dit : ‘Seigneur, je savais que tu es un homme dur : tu moissonnes là où tu n’as pas semé, tu ramasses là où tu n’as pas répandu le grain. J’ai eu peur, et je suis allé cacher ton talent dans la terre. Le voici. Tu as ce qui t’appartient.’ Son maître lui répliqua : ‘Serviteur mauvais et paresseux, tu savais que je moissonne là où je n’ai pas semé, que je ramasse le grain là où je ne l’ai pas répandu. Alors, il fallait placer mon argent à la banque ; et, à mon retour, je l’aurais retrouvé avec les intérêts. Enlevez-lui donc son talent et donnez-le à celui qui en a dix. À celui qui a, on donnera encore, et il sera dans l’abondance ; mais celui qui n’a rien se verra enlever même ce qu’il a. Quant à ce serviteur bon à rien, jetez-le dans les ténèbres extérieures ; là, il y aura des pleurs et des grincements de dents !’ »


Homélie Christophe Diacre









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