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Photo du rédacteurChristophe Emo

Qui vous accueille m’accueille »


Nous sommes conviés aujourd’hui à l’accueil. L’accueil de Dieu, bien sûr, mais aussi l’accueil des autres ! On ne peut s’ouvrir à Dieu sans s’ouvrir aux autres. En ce dimanche, Dieu nous adresse un appel en Jésus. Par notre baptême nous sommes appelés à « prendre notre croix» par amour de Dieu et de notre prochain. Car la foi se vit en acte d'Amour et de Fraternité, de Justice et de Paix. Tel est le programme de ce dimanche dans le silence de ce jour naisant.




Lecture du deuxième livre des Rois (4, 8-11. 14-16 a)

Un jour, le prophète Élisée passait à Sunam; une femme riche de ce pays insista pour qu’il vienne manger chez elle. Depuis, chaque fois qu’il passait par là, il allait manger chez elle. Elle dit à son mari : « Écoute, je sais que celui qui s’arrête toujours chez nous est un saint homme de Dieu. Faisons-lui une petite chambre sur la terrasse; nous y mettrons un lit, une table, un siège et une lampe, et quand il viendra chez nous, il pourra s’y retirer. » Le jour où il revint, il se retira dans cette chambre pour y coucher. Puis il dit à son serviteur : « Que peut-on faire pour cette femme? » Le serviteur répondit : « Hélas, elle n’a pas de fils, et son mari est âgé. » Élisée lui dit : « Appelle-la. » Le serviteur l’appela et elle se présenta à la porte. Élisée lui dit : « À cette même époque, au temps fixé pour la naissance, tu tiendras un fils dans tes bras. »


Psaume 88

R/ Ton amour, Seigneur, sans fin je le chante !





L’amour du Seigneur, sans fin je le chante ;

ta fidélité, je l’annonce d’âge en âge.

Je le dis : C’est un amour bâti pour toujours;

ta fidélité est plus stable que les cieux.


Heureux le peuple qui connaît l’ovation!

Seigneur, il marche à la lumière de ta face ;

tout le jour, à ton nom il danse de joie,

fier de ton juste pouvoir.


Tu es sa force éclatante ;

ta grâce accroît notre vigueur.

Oui, notre roi est au Seigneur;

notre bouclier, au Dieu saint d’Israël.

Lecture de la lettre de saint Paul apôtre aux Romains (6, 3-4. 8-11)






Frères, ne le savez-vous pas ? Nous tous qui par le baptême avons été unis au Christ Jésus, c’est à sa mort que nous avons été unis par le baptême. Si donc, par le baptême qui nous unit à sa mort, nous avons été mis au tombeau avec lui, c’est pour que nous menions une vie nouvelle, nous aussi, comme le Christ qui, par la toute-puissance du Père, est ressuscité d’entre les morts. Et si nous sommes passés par la mort avec le Christ, nous croyons que nous vivrons aussi avec lui. Nous le savons en effet : ressuscité d’entre les morts, le Christ ne meurt plus; la mort n’a plus de pouvoir sur lui. Car lui qui est mort, c’est au péché qu’il est mort une fois pour toutes; lui qui est vivant, c’est pour Dieu qu’il est vivant. De même, vous aussi, pensez que vous êtes morts au péché, mais vivants pour Dieu en Jésus Christ.


Évangile de Jésus Christ selon saint Matthieu (10, 37-42)




En ce temps-là, Jésus disait à ses Apôtres : « Celui qui aime son père ou sa mère plus que moi n’est pas digne de moi ; celui qui aime son fils ou sa fille plus que moi n’est pas digne de moi; celui qui ne prend pas sa croix et ne me suit pas n’est pas digne de moi. Qui a trouvé sa vie la perdra ; qui a perdu sa vie à cause de moi la trouvera. Qui vous accueille m’accueille; et qui m’accueille accueille Celui qui m’a envoyé. Qui accueille un prophète en sa qualité de prophète recevra une récompense de prophète ; qui accueille un homme juste en sa qualité de juste recevra une récompense de juste. Et celui qui donnera à boire, même un simple verre d’eau fraîche, à l’un de ces petits en sa qualité de disciple, amen, je vous le dis : non, il ne perdra pas sa récompense. »


Homélie Christophe Emo, Diacre











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